Contexte économique.
Maintenant nous nous intéressons à la situation économique de chaque pays et a leur disparitée.
Les pays de la péninsule arabique (à l’exception du Yémen) qui ont sus profité de leurs grandes ressources pétrolières et hydrocarbures, figurent parmi les pays les plus riches du monde arabe. On observe une croissance positive pour ces pays, notamment pour le Qatar qui possède la croissance économique la plus vif de la région soit +18.5% selon le rapport du FMI en 2011 et son PIB
par habitant fait partie des plus élevés au monde. Certes, la richesse de ces pays est majoritairement dû à tout ce qui tout touche au secteur pétrolier (exportation et la production) mais on peut observer depuis quelques années que les pétrodollars sont réinvesties par des fonds privés ou publics dans l’économie international (constructions ou investissement sur les marchés étrangers).
Le pétrole génère à la fois de la richesse, du travail, des investissements de l’étranger, une force géopolitique ainsi qu’un gage de puissance sur la place international.
Les Emirates Arabes Unis consacrent chaque années des milliards de dollars à des projets d'infrastructure.Les pays développent une économie indépendante du pétrole pour se préparer à l’après pétrole surtout dans le secteur tertiaire.
D’autre pays basent la majeure partie de leur richesse sur l’énergie de l’hydrocarbure et du gaz naturel comme l’Algérie et la Libye.
Dans le cas de l’Algérie ,troisième puissance économique de l’Afrique et qui présente une croissance positive et favorable, l’industrie de l’hydrocarbure représente 46% du PIB. Bien que les rendements de ce secteur soient plutôt généreux le gouvernement tente de diversifier l’économie notamment vers l’industrie de la pêche en pleine essor depuis quelques années ou encore dans le domaine de l’astronomie (l’Algérie est le leader africain avec l’Agence spatiale algérienne).
La Libye elle, peine à diversifié sont économie trop dépendante du pétrole. L’industrie pétrolière n’est que peut développer pourtant ce secteur compose la majorité du PIB libyen. L’industrie et l’agriculture sont limitées. Le secteur agricole doit faire face aux conditions désertiques. Malgré tout c’est facteurs défavorable pour l’économie libyenne, l’association des revenus pétroliers et d’une faible population permet de classer le PIB libyen parmi les plus importants d’Afrique.
le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, et la Jordanie font aujourd’hui partie des pays émergents. Certes, leur PIB est inférieur à celui des pays dit développés, comme la France ou les Etats Unis, mais nous observons chez eux une croissance rapide et un développement qui tend de plus en plus vers celui des pays développés. Nous assistons aussi pour certains d’entre eux à une timide ouverture vers le marché internationale.
L’agriculture est source de richesse pour ces pays. On observe un essor de l’exportation de fruits, de légumes et de céréales vers l’étranger. Le point fort du Maghreb est sa proximité avec l’Europe, ce qui facilite considérablement les échanges. La France, l’Espagne et l’Italie compte parmi les premiers partenaires commerciaux de la région. Par ailleurs la pêche connait elle aussi un essor important au Maroc.
Dans une tout autre mesure, certains pays profitent de leurs attractions touristiques : c’est le cas du Maroc, de la Tunisie, de la Jordanie ou encore de l’Egypt. Ce secteur est par fois même l’un des piliers de l’économie du pays. En Tunisie le secteur touristique fournit 340 000 emplois soit 11.5% de la population active. Ce dernier constitue 6.5% du PIB.
Le principal défaut de l’économie du Petit Maghreb est qu’il concentre le major parti des activités dans une seule agglomération. Casablanca, premier pôle industriel du Maroc regroupe 55% des unités productives du pays et 60% de la main-d’œuvre industrielle. La ville réalise 55% de la valeur ajoutée du Maroc.
Ainsi ces régions représentent un attrait pour les investisseurs mais aussi pour les jeunes qui veulent s’installer dans un cadre moderne et confortable et où ils trouveront plus facilement un travail qualifié.
Le Yémen est le pays le plus pauvre de la zone arabe, Depuis la réunification du Yémen du Sud et du Yémen du Nord en 1990, le pays cumule une situation économique fragile et une forte croissance démographique. L’exploitation de ses pauvres richesses en pétrole et gaz représente 50 % du PIB. Comme pour la Libye l’agriculture (culture vivrière et élevage) est pratiquée dans les zones du littoral malgré le climat désertique. Le Yémen a déjà eu recours à l’aide international notamment en 2009 lorsque les Etats Unis ont envoyé 70 millions de dollars afin d’améliorer le développement et la sécurité du pays.
Le pays figure parmi les pays les pauvre au monde (10ème dans le classement mondiale des pays les plus pauvres) mais il possède une place importante dans la géopolitique mondiale grâce à ses liens proche avec les autre pays du Golfe.