Conséquences politiques.
Après la chute des leaders, on observe des changements politiques notamment des réformes constitutionnelles ou encore socioéconomiques comme en Tunisie, au Maroc ou encore en Egypte.
L’abolition des despotes au pouvoir permet un nouveau pluralisme politique qui avait complètement disparu dans certaines régions. Les différents partis et leurs militants avaient été « maltraités » et trouvé refuge à l’étranger afin de ne pas être emprisonné comme les Tunisiens communistes ou islamistes. Ainsi des gouvernements intérimaires ont programmé des élections législatives, par exemple le cas tunisien dont les élections ont été remporté par le mouvement islamiste modéré Ennahda obtenant 89 députés à la nouvelle assemblée constituante de 2011. Le taux de participation aux élections tunisiennes symbolise une première victoire avec 90% de taux de participation.
Mais la transition démocratique s’effectue difficilement ailleurs et particulièrement en Libye, où l’instabilité et la violence sont très présentes.
En Egypte, suite à la démission du président Moubarak c’est la junte militaire qui assure le gouvernement intérimaire.
Même les pays dont les dirigeants sont toujours en place se sont vus dans l’obligation d’envisager de nouvelles réformes et des remaniements ministériels : au Maroc, le Roi Mohammed VI annonce une importante réforme constitutionnelle.